« Laisse-le pleurer »

« Laisse-le pleurer »

Cette phrase je ne la supporte pas. Mon cœur de maman ne la supporte pas.

Cette après-midi sur Instagram, quelqu’un raconte son histoire, son fils a des problèmes de sommeil et son pédiatre lui dit : « laisse-le pleurer » entre autre.

J’ai lu les commentaires, je lui ai parlé de notre expérience. Chacun fait comme il veut c’est sûr.

Je ne suis pas là pour donner des conseils, mais aujourd’hui j’ai envie de partager avec vous mon expérience.

Je vous avais déjà parlé du sommeil chez nous, comme quoi il n’était pas toujours évident.

Depuis le jour de sa naissance, enfin plus exactement le lendemain, Charli a besoin d’être dans nos bras pour s’endormir. Pendant une seule petite nuit, il a été séparé de moi pour des raisons médicales, et je pense que pour nous deux cela a été très difficile. La nuit suivante, quand j’ai pu le récupérer, il ne voulait pas que je le pose. Il pleurait sans cesse dans son petit berceau. Une auxiliaire est rentrée dans notre chambre et m’a dit : « Prenez-le avec vous pour dormir. Regardez, on va installer le traversin là, remonter la barrière ici, vous le mettez là et vous là et vous serez bien tous les 2 pour dormir. » En effet, deux minutes plus tard il dormait tout contre moi. Je remercie cette femme de m’avoir dit ça. Je n’osais pas le faire, j’avais trop peur d’être jugée. Mais comme c’était « la professionnelle » qui me le disait, j’était confortée dans mes choix, plus sûre de moi.

Et puis après, j’ai eu cette remarque plusieurs fois : « laisse-le pleurer, il va bien finir par s’endormir. » Oui mais dans quel état? Un état de stress et de pleurs. Non je ne pouvais pas. Pour un premier enfant, c’est pas facile de répondre, on n’est pas sûr, et pourtant je travaille dans le milieu de la Petite enfance donc je suis plutôt bien armé. Pour un deuxième, on est plus confiante je trouve, mieux armée pour faire face à ces remarques.

Puis au fil du temps, cela ne s’est pas vraiment arrangé. Nous restions à côté de lui pour qu’il s’endorme, nous lui chantions des chansons, nous le prenions dans nos bras pour le rassurer. Nous avions même mis en place un dortoir dans notre chambre à l’arrivée de Capucine. Charli « avait » beaucoup de mal à s’endormir seul et à rester tout seul dans son lit. Je dit « avait », vous avez remarqué?! Et oui, depuis 2/3 semaines tout est rentré dans l’ordre. Ils s’endorment tous les deux tout seul dans leur lit et dans leur chambre. Ils ne nous appellent plus, ne viennent plus nous voir en pleine nuit. Comme ça, du jour au lendemain.

Je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas de réponse. Mais voilà, on y est. Je n’en doutais pas, je savais bien qu’un jour il finirait pas dormir dans son lit. Mais je suis rassurée qu’il se sente rassuré.

Je vous raconte mon histoire, je partage mon expérience. Tant mieux si cela vous rassure, et si vous ne vous sentez pas à l’aise, faîtes autrement. Vous savez mieux que personne ce qui est bon pour votre bébé et vous.

Je voulais faire cet article depuis un moment, et j’ai eu le déclic avec ce commentaire sur Instagram.

Je vous mets les photos prises toute à l’heure juste avant de manger pour illustrer cet article.

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Belle soirée

33 réflexions au sujet de « « Laisse-le pleurer » »

  1. Qu ils sont mignons !!
    Et je ne peux qu approuver tes mots !
    Comme toi pour la 1ere je n ai pas forcément osé la prendre avec moi si souvent … Mais si c était à refaire je la porterais encore plus ! (Surtout dans les 1ers mois)

  2. Elles sont belles ces photos!
    Pour ma part, j’ai toujours refusé de les laisser pleurer! On ne peut pas être serein et passer une douce nuit quand on s’endort épuisé par les pleurs!
    Belle nuit!

  3. Vos mots me parlent. C’est ce que nous avons vecu avec notre fille. Dès la maternité, dès que je la posais dans ce petit berceau de plexi, elle pleurait. Alors je l’ai calé avec moi, contre moi.
    De retour à la maison, impossible de se decoller : dès que je la posais ( dans son lit, son transat, son tapis etc), elle pleurait. L’echarpe de portage m’a rendu mes mains, et j’etais une maman kangourou.
    J’etais épuisée, je sentais que j’allais lacher…la pediatre, ma belle mere, les bonnes copines, tout le monde me disait de la laisser pleurer…j’ai craqué un après midi…et j’ai pleuré comme elle pendant 2h avant d’aller la chercher, rouge de colère, épuisée de ses pleurs, en sueur. Et je m’en suis tellement voulu de les avoir écouté….
    Et puis une puer de la pmi est venu chez nous et elle ma dit cette phrase merveilleuse :
     » c’est quand on a assez bu que l’on peut s’eloigner de la source ».
    Sous entendu, c’est quand elle serait rassasiée de cet amour, de ce reconfort, qu’elle pourrait s’eloigner de moi.
    Adieu culpabilité. Et bonjour serenité…et finalement, sans trop que l’on sache pourquoi, elle s’est arrêtée du jour au lendemain, a fait dodo dans son lit et a grandi dans un cocon de calin et de confiance.
    Alors non, ne laissons pas pleurer parce que les autres nous le disent.
    Ecoutons nous, ecoutons nos enfants. Ce n’est pas juste de la beinveillance ?

    1. Merci pour ton partage et cette phrase, je la garde précieusement car elle résume parfaitement la relation mère/enfant dans les premiers mois de vie. Merci merci.

  4. Et bien étant auxiliaire de puériculture et un fils qui « avait » aussi des problèmes de sommeil et d’endormissement duent aux poussées dentaires et à une difficulté de séparation le soir, les réveils nocturnes furent notre quotidien de ses 6 mois à ses 20 mois et quand je n’en pouvais plus on me disait : « mais laisses le pleurer  » et en essayant une ou deux fois je voyais bien que rien n’y faisait à part le réconfort de mes bras. il pleurait seulement quand j’étais là car quand j’étais de nuit il ne pleurait pas avec son papa.

    En tout cas, je sais que toutes les nuits ou il m’a réveillé, je sentais un poids lourd dans mon coeur et je ne pouvais pas le laisser ainsi … on réagit pas tous de la meme façon face aux pleurs et aux terreurs de nos enfants . Et surtout on fait ce qu’on peut et on n’a de leçons à recevoir de personnes . comme toi, je me disais « il finira bien par dormir un jour …. »

    Merci pour cette article

  5. Bonsoir,

    Ça me parle beaucoup les problèmes de sommeil. Et ce conseil je l’ai entendu et je l’entend encore. Les nuits se suivent et ne se ressemblent pas mais il y a du mieux. Et c’est rassurant de voir que pour d’autres le chemin n’est pas facile et que au final ça s’arrange.
    Merci.

    1. Oui, je pense que le temps y fait beaucoup, c’est pas facile tous les soirs ou les nuits, mais il faut savoir s’écouter et écouter son bébé et ça va s’arranger j’en suis sûre.

  6. Franchement, merci pour ce post, ça me conforte dans notre façon de faire ! Mon fils a un mois et deja les remarques fusent quand nous l’endormons dans nos bras mon mari et moi… Donc oui, on va continuer comme bon nous semble et ceux qui veulent faire autrement… grand bien leur fasse 🙂

    1. Ah oui les bras, j’entends encore les remarques que l’on nous faisait aussi. C’est terrible quand même, c’est si bon de les endormir dans les bras, pour eux comme pour nous et puis nous ne pourrons plus le faire quand ils auront 10 ans alors autant en profiter non?!

  7. Quoi que l’on fasse il faut être en accord avec soi même….Si on ne se sent pas et bien il faut s’écouter si on pense que bébé (passer les premiers mois of course….)peut attendre un peu quitte à le laisser « un peu » pleurer (c’est aussi son moyen d’expression sans forcément être en souffrance je parle ici de pleurs raisonnables genre 15min)il faut aussi s’écouter ….Je pense qu’il faut savoir doser….Mon premier à dormit dans son lit tard très tard cela n’à pas été sans conséquence dans ma vie (fatigue, couple,burn out)Entre temps j’ai eu mon deuxième quand il à eu 3 ans et mon troisième quand il à eu 6 ans et c’est seulement vers cette période que mes nuits ont commencées (avec un nourrisson et un autre enfant en bas âge et leurs histoires de sommeil à eux aussi!!!!)….Je pense que le sommeil comme tout s’apprend que quand ils sont bébés il faut savoir repérer ce qui est admissible ou pas….Après sincèrement câliner à fond un nouveau né même avec cododo jusque 4 mois ca ne craint aucune séquelle futur au contraire on se remplit d’amour mutuellement et ensuite on peut commencer à guider bébé dans son sommeil et « l’éduquer » dans ce sens….En tout cas j’y ai veillé avec mon deuxième et mon troisième incapable physiquement de revivre la même expérience ….Il faut savoir se fermer aux remarques extérieures on entend souvent de grosses bêtises écouter son cour de maman c’est mieux….

  8. Nina étant bébé avait un gros besoin de pleurer pendant quelques minutes avant de s’endormir aussi bien à la sieste que le soir. Et si on venait la consoler, ça ne faisait que retarder le moment où elle s’endormirait et de toute façon elle avait besoin de hurler avant de dormir. Elle évacuait sûrement sa fatigue je ne sais pas. Je n’ai pas été une bonne maman de bébé mais je me rattrape aujourd’hui. On ne peut pas tout savoir d’emblée et surtout, même si ils sont à nous, nos bébés sont des inconnus quoi qu’on en dise. Je pense que si c’était aujourd’hui, là telle que je suis, je l’endormirais dans mes bras. Mais on ne peut pas refaire l’histoire alors … voyons ce qu’on fait de bien !!!

    1. Tu t’es posée des questions, c’est ça être une bonne maman, se remettre en question et avancer ensemble. Personne n’est parfait, on n’a pas toujours la réponse adéquat mais on réfléchit et on fait autrement et petit à petit on se sent bien ensemble. Cela prend du temps. Des bisous à toutes les 2!

  9. Vos mots me parlent et on se sent moins seule tout d’un coup. J’ai vécu la même situation avec ma grande. Quand elle était bébé, elle avait besoin de réconfort, j’ai fait des kilomètres dans sa chambre pour pouvoir l’endormir. J’ai chanté un nombre incalculable de chansons et comptines, et j’en ai même inventé 😉 A ses 2 ans, mon mari et moi étions désarmés, du jour au lendemain elle ne voulait plus dormir. On a eu droit aux crises de larmes, aux coups de pied dans les murs et hurlements à 2h du mat, ça a duré une semaine. On a mis en place une veilleuse, fait beaucoup de câlins, le rituel du coucher était interminable mais elle finissait toujours par s’endormir paisiblement. Puis petit à petit, ça s’est estompé. Maintenant à 4 ans, c’est 2/3 histoires, 1 chanson avec des gratouilles dans le dos, des bisous et dodo. A notre grand soulagement, sa petite sœur de 1 an est bien plus facile. Je dirais que l’attachement à un doudou nous a facilité beaucoup les choses, je pense qu’elle y trouve du réconfort. Comme quoi chaque enfant est différent et il n’y a pas de remèdes miracles pour trouver le sommeil.
    En tant que parent, on essaie de faire au mieux et ce n’est pas toujours facile 😉
    Merci pour ton article et on souhaite de doux rêves à Charli.

  10. C’est la même choses pour moi, ma fille a 4 mois, et elle pleure bcp, aussi bien pour le dodo que pour tout en fait. Elle s’ennui …
    bcp m’ont dit de la laisser pleurer pour souffler, mais comment souffler quand votre petit amour hurle dans la pièce voisine ? je préfère la prendre la rassurer, lui montrer que quoi qu’il y ai maman est là.
    Comme tu le dis si bien les laisser s’endormir stresser ? apeurer ?? non merci.
    Même s’il est vrai que du coup je ne peu pas faire grand choses, puisque je l’ai quasi toujours dans les bras, elle pleure de moins en moins, elle souri bcp, elle est éveillée. et si je l’a couche et qu’elle hurle c’est que ce n’est pas le bon moment car grâce à cela depuis qlq temps les couchés sont beaucoup plus paisible.

    1. Moi aussi je ne pouvais pas le laisser pleurer dans la pièce à côté, je le prenais dans les bras et quand il s’endormait j’osais à peine respirer de peur de le réveiller et je restais là à ne rien faire. Mais je ne regrette pas, il en avait besoin. C’est pas tous les jours facile c’est sûr mais quand on voit ensuite l’amélioration, on se dit qu’on a bien fait!

  11. Comme je me reconnais dans « c’est une professionnelle qui le dit alors j’ose le faire ». Comme il y a autant d’éducation qu’il y a de personnes, chaque opinion que l’on reçoit en devenant maman est comme une nouvelle vague qui nous submerge et nous enfonce un peu plus. Non seulement il faut découvrir son enfant, se découvrir en tant que maman & puis aussi en temps que parents en équipe pour que l’harmonie règne. Quand on ajoute à cela toutes ces petites remarques (certes pas forcément mal intentionnées mais qui pourtant nous font cogiter, remettre en question notre instinct), il est difficile de savoir si ce que l’on fait est bien. De mon côté, mon fils a fait ses nuits rapidement. Mais la journée, comme il faisait du reflux, il a énormément pleuré la journée. A l’époque, je n’avais pas d’écharpe de portage et donc à défaut de maman kangourou, j’étais maman « momie », immobile pendant des heures quand il trouvait enfin le sommeil. Et du coup, ça m’a couté émotionnellement, avec une sensation d’être vampirisée par ce petit être que j’aimais pourtant si fort. Avec le recul, je me dis que j’aurais dû acheter une écharpe et j’aurais ainsi pu vaquer à mes occupations tout en contentant le besoin de proximité de mon fils. Mais malgré tout, je ne regrette pas de l’avoir endormi contre moi comme ça même si j’entendais des choses comme « je n’aurais pas ta patience » « moi, je l’aurais laissé un peu pleuré quand même » et la pire « il va s’habituer, attention ». Et ça m’a taraudé. Va-t-il s’habituer? Est-ce que je lui donne des mauvaises habitudes? J’espère que quand j’aurai mon 2e, je saurai me détacher de cela. En tout cas, ça m’a sidérer aussi de lire que des pédiatres pouvaient encore donner ce genre de conseils…

    1. Oui moi aussi je suis sidérée d’entendre des propos comme ça aujourd’hui avec toutes les avancées que l’on fait autour de l’enfant, de son besoin de sécurité affective. Je suis convaincue qu’il n’y a pas de mauvaises habitudes chez le nourrisson, il ne fait pas de caprices, ses pleurs sont sa parole, il s’exprime, à nous d’essayer d’y répondre même si parfois ce n’est pas facile à décrypter!

  12. Je n’aime pas entendre cette phrase non plus et je l’ai entendue récemment de la bouche de mon père! Genre, je n’étais pas traumatisée par mon éducation et qu’il ne fallait pas écouter tout ce que disent les « psy » … Je n’ai même pas pris la peine de lui répondre … Tant mieux si Charli peut s’endormir tout seul maintenant. Bonne nuit! 😉

  13. Merci pour cet article, merci pour tes mots… je suis comme toi, cette phrase me hérisse le poil complètement. Je n’ai pas arrêté de l’entendre quand mon fils Rafael ne faisait pas ses nuits alors qu’il n’avait que 5-6 mois (comme si c’était si incroyable que ça!).
    C’est mon premier et dès le début j’ai fait comme je le sentais. Je sentais que mon fils avait besoin de moi la nuit, alors j’étais là et puis c’est tout. Tant pis si j’étais fatiguée, tant pis si je faisais pratiquement que des nuits blanches. Tant pis pour tout ça. Et tant mieux pour lui ! Aujourd’hui, il fait ses nuits et s’endort en 2min chrono. Alors, si je devais le refaire, je le referai. Je trouve assez dingue aujourd’hui que certaines personnes et surtout des personnes du corps médical ose encore prôner le « laisser pleurer »…
    En tout cas bravo à toi, et bravo à Charli surtout !

  14. On serait incapables aussi de laisser notre bébé pleurer plus de 3minutes… Comment peut-on bien dormir sereinement après avoir hurlé, paniqué, seul pendant de longues minutes ? Comment avoir confiance en l’autre, et surtout en ses parents quand si petit on se sent abandonné ? Notre fils aussi a du mal à s’endormir seul, on est passé du cododo à l’endormissement dans notre lit, et petit à petit dans sa chambre. A 13 mois il a encore besoin que l’on reste à côté jusqu’à ce qu’il s’endorme, mais cela se fait maintenant sans larmes et énervement (pour lui comme pour nous !). Et on sent que petit à petit il grandit et nous lâche doucement la main…
    Bon, vers 4h du matin il atterit dans notre lit pour finir la nuit, mais je crois qu’on aime tous ces petits matins ensemble 😉

  15. En théorie je suis assez d’accord sur le fait qu’un enfant qui pleure à besoin d’être rassuré. Mais je pense aussi que ce n’est pas si « simple ».
    Ici on vit un vrai calvaire depuis la naissance de Jeanne qui a désormais 20 mois. Pas une nuit sans pleurs, sans hurlements (parce qu’il s’agit bien de cela !), pour nous c’est devenu invivable, pour sa grande sœur aussi, qui a besoin de sommeil pour faire de bonnes journées à l’école.
    On a essayé pas mal de trucs, rien n’y fait. Certaines nuits sont « meilleures » que d’autres elles se réveillent peu (2/3 fois) et parfois comme la nuit dernière c’est impossibilité totale de dormir pour tout le monde, ça dure de 1h à 6h du matin.
    Dernièrement j’ai craqué, je l’ai prise avec nous dans le lit. Je le regrette et je me suis promise de ne jamais le refaire.
    Moi je refuse d’avoir un enfant entre moi et mon amoureux. On n’est pas que des « parents », on n’a pas à sacrifier notre intimité et notre lit pour un enfant. Ce lit c’est le mien, c’est mon espace. Je lui laisse le sien, j’ai aussi besoin du mien. Je refuse. Je suis souvent mal comprise mais je m’en fiche. Moi je n’ai pas disparu le jour de la naissance de mes filles. Je suis moi, et je refuse de devoir me « sacrifier »pour elles. Sincèrement je l’ai vécu enfant, ma mère a tout sacrifié pour moi, ca m’a tellement pesé.

    Bon je m’éloigne un peu du sujet mais je voulais juste dire que je laisse Jeanne pleurer. C’est vital sinon je vais craquer. Vraiment. C’est arriver 1 fois déjà. Tous ces premiers mois à ne vivre que pour elle m’ont conduit au burn-out total ou j’ai tout plaquer et je ne veux pas replonger.

    J’ai à cœur de les élever dans la liberté émotionnelle. Je ne veux pas d’enfants dépendants. Je sais ce que c’est c’est trop malsain. Les vases communiquant j’ai donné je n’en veux plus. Je les aime, plus que tout, je suis là, toujours, mais je veux être un phare qui les éclaire et pas une bouée qui les arime.

    Alors quand après lui avoir expliquer, la voir rassurer par des mots, des gestes, elle refuse toujours de s’endormir alors oui je la laisse pleurer dans sa chambre …

  16. Pour nous aussi la sage femme a dédramatisé le truc : vous avez besoin de dormir, lui aussi, alors prenez le avec vous, sur la couette entre vous deux. L’odeur, la présence, c’est magique. Il se rendormait tout de suite. Et quand il a été plus grand, il n’a jamais eu de problèmes pour s’endormir, ça ne l’a pas rendu plu capricieux ou je ne sais quoi…

  17. Magnifique photo.
    Mon fils a deux mois, je l endors à bras car sinon il s agite pour trouver le sommeil et à du mal à s’endormir (malgré qu’il ne pleure pas), ce n’est que temporaire je sais que plus tard il sera s’endormir seul rapidement. J’ai commencé à faire ça car pour moi impossible de m endormir si il ne dort pas. Et pour moi c’est mon rôle de mère de l aider à passer une bonne nuit, comme nous l aidons à passé une bonne journée.

  18. Les nuits sans ou avec très peu de sommeil : notre quotidien jusqu’aux 2 ans de notre fille… 3 à 4 réveil par nuit pendant 2 années.. Des nuits avec tout juste 5h de sommeil pour nous… Des moments durs…. ( bon on a dormi depuis elle a 7 ans 😉 ).
    Et un jour je suis tombée sur le livre Maman ne me quitte pas de Bernadette Lemoine. Et j’ai vu qu’il existait des psychologues formés à cette méthode, dont une pas loin de chez nous.
    J’ai pris un rv, me disant qu’on ne perdait rien à essayer. …. Ma fille avait 2 ans.

    La psychologue a repris toute son histoire: j’ai donc raconté à ma fille toute son histoire, de la conception, la grossesse, mis des mots sur mes maux et les siens, tout ce dont je me souvenais de ses 9 mois + 2 ans. Elle jouait pendant ce temps là. Et puis j’ai évoqué une lymphagite qui alors qu’elle avait 2 mois m’avait conduite à la sevrer momentanément pendant 4 jours ( on n’a pas les mêmes allergies aux antibiotiques elle et moi….donc ça complique bcp la chose !) . Je lui ai alors expliqué le pourquoi, le comment de ce petit sevrage. La psychologue lui a dit  » tu as peut etre cru que maman voulait d’abandonner à ce moment là, c’est une fausse idée, tu prends l’idée, tu la froisses et hop tu la jettes dans la poubelle des fausses idées. tu es le trésor de ton papa et de ta maman. » eh ben là, ma fille s’est arrété de jouer, elle est venue dans mes bras, gros câlin, puis est reparti jouer.
    La psychologue m’a alors dit: on a dénoué un noeud.

    Le soir elle faisait ses nuits, et depuis ce jour, plus aucun problème (hors maladie bien sur!!! )… et depuis avec son grand frère, elle et son petit frère dès que je sens qu’ils n’ont pas interprété un mot, un geste etc comme il « le faut », j’utilise cette poubelle des fausses idées.
    La phrase  » Tu es le trésor de papa et maman » est aussi devenu notre clé magique.

    Voilà pour notre expérience, je souhaitais vous la partager car l’histoire de Charli avec sa première nuit loin de vous m’y a fait penser.

    Gwen

  19. Ici pas de soucis pour dormir dans l’ensemble, mais une ptite anecdote. Eden avait 1 semaine peut être et nous sommes invité à dîner en famille. Pour tester je le mets dans son cosy pour dormir dans la chambre de nos hôtes, au bout de 2minutes il pleure donc évidement nous y allons à tour de rôle avec son père pour le rassurer et on nous dit « mais vous le laissez jamais pleurer ? « , Bah en fait il a 7jours donc non on le laisse pas pleurer tout seul dans une pièce qu’il ne connaît pas… Et ce n’était que le début, parce qu’il a 19mois et qu’on le laisse toujours pas pleurer !!! Mais on s’en fiche on fait ce qu’il faut pour notre fils et tant pis si ça déplaît 🙂

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